L’équité, la diversité et l’inclusion (ÉDI) font l’objet d’un vrai débat de société. Bien que certaines tendances sociales perdent en force et en popularité avec le temps, les questions relatives à l’ÉDI occuperont l’espace public tant que nous n’aurons pas changé notre approche, notre perception et notre manière de les traiter. Pour ce faire, les organisations doivent avant tout prendre conscience de leur impact pour opérer des changements sociétaux profonds et durables.

Seule une meilleure connaissance des causes, des facteurs de risque et des leviers d’action nous permettra de faire évoluer notre vision. Nous devons concentrer notre attention et nos efforts sur les changements que nous souhaitons voir émerger. C’est la clé pour changer de paradigme et réorienter le débat public sur la création d’impact social inclusif.

1. Qu’entend-on par «impact social inclusif»?

Avoir un impact social inclusif, c’est apporter des changements significatifs ou positifs pour répondre à des enjeux qui concernent autant la société dans son ensemble que les (éco)systèmes qui la composent. Lorsqu’elles sont accompagnées adéquatement, les organisations peuvent faire des choix conscients et mettre en œuvre des actions concrètes et délibérées (gouvernance, pratiques d’affaires, opérations, services ou programmes, etc.) pour contribuer au développement d’une société plus équitable, diversifiée et inclusive.

Chez Uena, on aide plusieurs industries à prendre conscience de leur impact et à mettre en place des actions pour maximiser leur empreinte sociale. Par exemple, les agences créatives jouent un rôle essentiel dans notre conception de la culture. En effet, leurs produits et/ou services ont le pouvoir d’influencer nos manières d’appréhender le monde, nos modes de pensée et nos référents culturels. En prenant conscience de leur impact social, elles seront donc forcément amenées à revoir leurs produits pour en maximiser les effets positifs.

2. Changer d’approche en 3 étapes

Adopter une démarche proactive

Les initiatives en lien avec l’ÉDI voient souvent le jour en réaction à des crises ponctuelles qui attirent l’attention et au cours desquelles :

– on agit rapidement;

– on favorise une démarche ponctuelle;

– on crée des contenus incomplets;

– on répète les mêmes façons de faire.

Nous préconisons donc de repenser l’ÉDI en termes d’impact social inclusif afin d’amener les organisations à agir de manière proactive. Il est primordial de questionner et repenser régulièrement nos propres pratiques autant que celles qui découlent de notre secteur d’activités afin de faire évoluer nos structures et nos processus.

Créer une solution sur mesure

Au sein des organisations, l’erreur la plus commune est de penser qu’il existe une solution unique, une formule magique, pour répondre aux enjeux d’ÉDI. Pour générer un impact social inclusif, il faut créer une solution sur mesure qui tient compte de l’essence même de l’organisation. On parle ici de son modèle de gouvernance, de ses pratiques (gestion, communication, implication et mobilisation communautaire, etc.) et des réalités du secteur d’activités dans lequel elle évolue.

Implanter des changements organisationnels progressifs, profonds et durables

Intégrer les principes d’ÉDI dans son organisation n’implique pas forcément de tout abolir et de repartir à zéro. Il s’agit plutôt d’adopter une approche d’apprentissage et d’amélioration en continu. Les actions mises en œuvre doivent à la fois viser l’atteinte d’objectifs précis et un changement organisationnel global, idéalement de manière incrémentale. En favorisant une approche durable et adaptée aux enjeux de l’organisation, on s’assure que les changements répondront à ses besoins et attentes. Cela favorisera aussi l’adhésion de ses publics internes et le soutien de son environnement externe.

Avant de passer à l’action, lisez notre article 3 étapes essentielles pour un bon départ en ÉDI.